Benoît Sokal fait partie des créateurs de BD de l'école belge mais ce dessinateur est également un fan de création numérique. De la planche à dessin aux logiciels d'images de synthèse, il n'y a finalement qu'un pas. L'artiste a donc troqué ses crayons pour la souris et nous livre, après quatre ans de travail, un jeu d'aventure empreint d'une grande sérénité. L'histoire débute alors que vous rendez visite à un explorateur excentrique qui vit, reclus dans un phare désaffecté. Vous ne le rencontrez que pour recueillir ses dernières paroles. Le vieillard vous parle d'un oeuf d'oiseau blanc qu'il faut rapporter dans un pays inconnu : l'Amerzone. Vous ne connaissez rien de cette contrée ni de la façon de s'y rendre. Vous n'avez même pas la moindre idée du lieu où l'oeuf se trouve. L'aventure est lancée. L'Amerzone utilise un moteur graphique à base de Warps (sphères tapissées de décors précalculés dans lesquels on peut déplacer la souris à 360°) comme dans Versailles ou Dracula. Le système de jeu s'avère très simple. Il s'agit de ramasser des objets pour les combiner avec des éléments du décor. Certaines énigmes exigent que vous consultiez les carnets de note de l'explorateur. Ne vous en privez pas car c'est un vrai plaisir. Tout le talent de Benoît Sokal se retrouve dans les dizaines de planches décrivant la faune et la flore du pays inconnu. L'Amerzone c'est plus qu'un jeu d'aventure, c'est une sorte de délicieux voyage, si apaisant qu'on souhaiterait qu'il dure toujours.
Synopsis
Ce jeu fait partie des clones de Myst et on progresse donc d’écran en écran en cliquant sur les éléments du décor qui paraissent intéressant. Des dialogues peuvent intervenir et quand un objet est intéressant, on le garde pour s’en servir plus tard.